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Les séjours singuliers

Ce projet est pensé autour de la nécessité d’offrir un projet « alternatif » à certains jeunes, pour qui la « rupture »
avec l’environnement connu, le déplacement, et l’encadrement renforcé peuvent permettre une re-« mise en route ».

Les séjours singuliers s’adressent, le temps des week-end et des vacances scolaires, à des jeunes avec ou sans déficience, issus ou non de l’ASE, de la Région Occitanie. Ce projet est pensé autour de la nécessité d’offrir un projet « alternatif » à certains jeunes, pour qui la « rupture » avec l’environnement connu, le déplacement, et l’encadrement renforcé peuvent permettre une remise au travail et une nouvelle dynamique plus constructive.

Les séjours singuliers permettent d’accueillir des mineurs ou jeunes majeurs dans un petit collectif de 4 places en relais des familles, familles d’accueil ou institutions.

Nous avons fait le choix de l’accueil itinérant à certains moments de l’année. L’itinérance peut paraitre contradictoire avec l’accueil de jeunes en mal de repères. Et pourtant…l’expérience nous a montré le contraire. Dans le déplacement, les jeunes apprennent peu à peu à se fier à l’adulte, aux autres jeunes et à eux-mêmes, quel que soit le lieu d’accueil. L’objectif étant ainsi de créer un lien sécure à l’autre, à soi, base même du futur travail d’autonomie. Chacun est sollicité dans ses compétences d’adaptation et de communication, mobilisé dans un travail vers l’autre, vers soi, dans le doux et difficile déplacement que représente l’itinérance. Il en découle une découverte de ses capacités personnelles, de celles d’autrui, des liens nouveaux qui se créent et se recréent, de sentiments de confiance et de liberté retrouvés ou enrichis. Cette réassurance peut permettre une baisse notable des troubles du comportement.

Le fait de changer de lieux régulièrement mobilise en permanence les capacités d’adaptation des jeunes. Ce mode d’accompagnement génère deux impacts positifs :

  • 1/ Le fait d’arriver dans un environnement nouveau stimule leur attention : cette période de latence et d’observation diminue considérablement les comportements défis, l’attention étant captée principalement par le besoin de s’adapter.

  • 2/ Durant cette période, les bénéficiaires sont perçus différemment par les éducateurs et leurs potentialités émergent pour s’adapter. En les extrayant de leur lieu de vie habituel, où des automatismes sont mis en place et inhibent une partie de leurs capacités, les professionnels peuvent poser un regard nouveau sur les compétences réelles des personnes accompagnées.

Même si le lieu « bouge », la stabilité dont chacun a besoin est générée par les règles tenues par les éducateurs d’Auxilium. En effet il est primordial que tous les intervenants relaient le même discours auprès des jeunes. De ce constat, découle le postulat de la nécessité de travailler en partenariat étroit avec les structures d’accueil initiales et les travailleurs sociaux autour du projet du bénéficiaire.
En effet, il est primordial que les objectifs visés soient généralisés par toute personne gravitant autour du jeune. Ces deux dimensions, l’itinérance et la coordination du projet, sont des outils chers à Auxilium car l’expérience nous montre ses effets positifs pour aider les jeunes à se construire un chemin cohérent et sécurisant.

Les modalités du séjour, le nombre d’éducateurs et la composition du plateau technique sont adaptés aux besoins .

« La fraternité n’est qu’une idée humaine, la solidarité est une idée universelle »